Oui à la vaccination, NON au flicage et à la régression sociale

mercredi 1 septembre 2021

Depuis plus d’un an la pandémie mondiale bouleverse le monde ! Cette crise est multiple et les conséquences dans le monde de la santé mais aussi sur les conditions de travail et les droits des salariés sont terribles.

Elle a mis en évidence les conséquences désastreuses des politiques libérales menées depuis des décennies pour le seul profit des intérêts capitalistes. Alors qu’en novembre dernier la ministre du travail affirmait que les mesures barrières étaient suffisantes pour protéger les salariés une nouvelle fois nous mesurons l’acharnement mis en oeuvre pour inventer de nouvelles contraintes ! Nous réaffirmons la position de la CGT sur la vaccination, progrès sanitaire et social avec un accès gratuit pour tous dans le monde. Mais la vaccination ne peut se faire dans n’importe quelles conditions et à n’importe quel prix. Nous avons bien consciences que des doutes existent sur les vaccins et l’obligation sous menaces avec une privation de liberté, nous ne pouvons le cautionner.

Tout en réaffirmant avec force notre position sur la nécessité de la vaccination, nous nous opposons à toute obligation ainsi qu’à toutes mesures antisociales, discriminatoires et inégalitaires. Le monde du travail ne doit pas être la variable d’ajustement utilisée pour payer le prix fort de cette crise sanitaire et de ses conséquences. Néanmoins, nous ne devons pas tomber dans le piège qui nous ai tendu de la division !

N’oublions pas que les enjeux vont au-delà avec la réforme du chômage suspendue par le conseil d’état il y a un mois mais qui pourrait bien être remise sur la table dès la rentrée et la réforme des retraites qui serait engagée « dès que les conditions sanitaires seront réunies »
Il est inadmissible que cette crise sanitaire serve de prétexte à de nouveaux reculs sociaux. Il est inadmissible que les employeurs puissent contrôler l’état de santé des salariés et suspendre unilatéralement leur contrat de travail à la seule présomption de maladie, sans avis du médecin du travail.

Au final la loi fragilise encore d’avantage le contrat de travail et aggrave le rapport de subordination en renforçant le pouvoir des employeurs vis-à-vis des salariés.
Finissons-en avec ce virus qui a fait trop de victimes.

Continuons à nous mobiliser pleinement pour la défense et le renforcement des services publics, pour la création d’emplois dans les hôpitaux publics, la relocalisation des productions médicales stratégiques, gagner les 32h, le smic à 2000 euros, la retraite à 60 ans, l’égalité salariale femmes-hommes, l’augmentation des salaires… et que l’on ne nous dise plus que c’est impossible ; les 500 plus grosses fortunes de France explosent une fois de plus leur record : elles détiennent désormais un patrimoine total de 1000 milliards d’euros et ont profité de la pandémie, voyant ainsi leur fortune augmenter de 30% par rapport à l’année dernière !

L’UL CGT de Mâcon appelle les syndicats à débattre avec les salariés de leurs revendications et à décider des formes d’actions pour se faire entendre et pour construire des convergences avec l’ensemble des travailleurs dans l’unité la plus large et de préparer la mobilisation du 5 octobre.

La CGT a mis en ligne une pétition :

https://www.cgt.fr/actualites/sante/mobilisation/petition-loi-sanitaire-et-regressions-sociales-venir