Le projet d’expérimenter la reconnaissance faciale dans deux lycées à Nice et Marseille a été retoqué par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) fin octobre. Le projet s’inscrit dans une politique sécuritaire plus globale.
Quatre organisations, la Quadrature du net, la Ligue des droits de l’Homme, la FCPE et le syndicat CGT Educ, avaient déposé un recours devant le tribunal administratif de Marseille pour demander l’annulation de la délibération du conseil régional autorisant la mise en œuvre de cette expérimentation. La Cnil a de son côté émis un avis négatif : « Les traitements de données biométriques sont d’une sensibilité particulière, justifiant une protection renforcée des personnes. Les dispositifs de reconnaissance faciale […] présentent des risques majeurs d’atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles des personnes concernées. Ils sont par ailleurs de nature à créer un sentiment de surveillance renforcé. »