La rue gronde, la lutte s’amplifie !

350 000 manifestant·es le 10 septembre, un million le 18 : la mobilisation prend de l’ampleur, elle devient irrésistible. Lecornu, nouveau Premier ministre, croyait pouvoir jouer la montre face à l’ultimatum de l’intersyndicale. L’ultimatum est tombé, mais ses réponses se font toujours attendre. Nos revendications, pourtant, sont massivement partagées dans le pays. Assez de mépris ! Pour imposer une véritable rupture, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre.

Le budget de l’injustice sociale

Le projet Bayrou n’est pas enterré. Au lieu de taxer les ultra-riches, Lecornu fait payer les travailleuses et travailleurs et maintient la menace de « l’année blanche » : baisse des salaires, pensions et aides sociales.. En clair : moins pour nous, plus pour eux. Des salaires qui doivent augmenter Depuis 2000, le coût de la vie a bondi de 52 %. Les profits explosent, les subventions au patronat pleuvent, mais nos salaires stagnent. Exigeons leur hausse immédiate, en commençant par le SMIC, et une revalorisation générale.

La réforme des retraites doit tomber

La vague de mobilisation du 10 et du 18 septembre s’inscrit dans la continuité de la lutte historique contre la réforme des retraites. Cette réforme injuste, impopulaire et rejetée doit être abrogée. Il est toujours temps d’imposer son retrait total.

Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner !

Le gouvernement vacille, le patronat tremble et tente de défendre ses privilèges. C’est le moment ou jamais ! Organisons-nous partout : sur nos lieux de travail, dans nos quartiers, en assemblées générales. Discutons, décidons, votons la grève. Rejoignons massivement les actions et les manifestations. La force est dans nos mains !